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Transformation numérique : L’ISCOM était à la deuxième édition du salon Africa Digital Space

La 2ème édition d’Africa Digital Space, un salon dédié à l’innovation digitale et la sécurité numérique s’est tenue du 13 au 15 juin 2019 à la salle des conférences de Ouaga 2000 au Burkina Faso. Lieu de rencontre, de promotion et surtout d’échanges des professionnels du numérique, Africa Digital Space est en cette année 2019, à sa deuxième édition. Nombreux sont donc les professionnels qui ont pris d’assaut les stands de ce salon pour se faire connaître et proposer leurs différents services.

L’Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) était présent à ce salon. Nous avions pour voisin de stand une institution qui génère de nombreuses interrogations et à laquelle nous avons décidé de nous intéresser. En effet la police nationale faisait partie des exposants à ce salon. L’on est donc tenté de se demander ce que la police peut bien chercher dans une telle activité ?

Eh bien, le numérique à de nombreux avantages mais aussi des inconvénients qui ne cessent de prendre de l’ampleur au fil des années. La cybercriminalité a donc vu le jour avec l’avènement du numérique et donc la nécessité de chercher toutes les alternatives qui pourraient de se mettre à l’abri de ce mal. Et lorsque le mal est déjà fait, il existe depuis 2014, un détachement spécial de la police nationale du Burkina Faso qui s’occupe d’appréhender et de réprimander les cybercriminels.

Ce détachement, c’est la DTAC (La division technique anti-cybercriminalité), chargée d’abord de participer à la lutte contre toutes les formes de délinquance liées aux technologies de l’information et de la communication. Ensuite, elle peut apporter son concours technique aux investigations en matière d’enquête judiciaire. Enfin, la DTAC contribue à la promotion d’une culture de cyber sécurité. Il faut aussi noter que cette division comprend deux sections : une chargée de lutter contre le cybercrime et une autre en charge de la sensibilisation et de la formation en cyber sécurité.

Le service de lutte contre le cyber crime participe aux enquêtes judiciaires concernant les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication. Il défère aux réquisitions des officiers de police judiciaire dans l’analyse du matériel informatique saisis et pour tout besoin de réquisition auprès des opérateurs de téléphonie.

Le service de sensibilisation et de formation en cyber sécurité est chargé de faire des propositions de formation technique en matière de lutte contre la cybercriminalité. Il participe non seulement à la mise en place d’une culture de cyber sécurité mais aussi établit des partenariats avec les structures œuvrant dans le même domaine d’activité. En outre, il veille au respect des politiques de protection des données à caractère personnelles.

Victimes de la cybercriminalité, vous n’êtes plus sans recours, prenez simplement attache avec les commissariats de police les plus proches et eux feront remonter vos plaintes à la DTAC.

Pour terminer, il est à savoir que la cybercriminalité est généralement définie comme une infraction criminelle ayant l’ordinateur pour objet (piratage informatique, hameçonnage, pollupostage) ou pour instrument de perpétration principal (pornographie juvénile, crime haineux, fraude informatique). Un cybercriminel est donc toute personne qui commet un crime à l’aide d’outils informatiques, notamment en piratant des données existantes sur internet afin d’obtenir illégalement de l’argent ou un quelconque profit.

Yann désiré Ouédraogo
www.iscom-bf.net




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