C’est tout une panoplie d’instituts privés pour la plupart, mais aussi quelques universités publiques qui exposent leurs produits dans les stands, avec pour objectif de fournir aux nouveaux bacheliers les informations sur les filières d’études, les conditions d’inscription, les conditions d’accès aux bourses nationales et étrangères et autres aides sociales. En parcourant les stands, l’on remarque qu’ils sont achalandés de flyers, de dépliants, de brochures, etc. sur lesquels l’on retrouve les opportunités d’études de chaque institut d’enseignement supérieur.

Du reste, les étudiants ne marchandent pas leur participation à cet événement. C’est le cas de Martin Somé. Titulaire d’un Bac série A, il sait pertinemment que son domaine de prédilection à l’université sera les lettres et les sciences humaines. Mais, son passage dans les différents stands lui a permis de comprendre que l’enseignement supérieur s’adapte aux besoins du marché de l’emploi et va au-delà de son profil. « J’ai décroché le Bac A certes, mais j’ai constaté que je peux poursuivre les études dans les filières autre que la littérature. J’ai l’embarras du choix » a-t-il indiqué.

Juste Saturnin Kaboré est présent au CIOSPB pour s’enquérir des informations relatives aux filières d’études qui s’offrent aux admis du Bac série D dont il est nouveau titulaire. Il dit éprouver des difficultés car, explique t-il, « j’ai eu des bonnes notes dans les matières littéraires que dans les matières scientifiques alors que je ne veux pas continuer mes études dans une filière littéraire ». Avec les conseils qui lui ont été prodigués dans les stands visités, il espère trouver une filière répondant à ses attentes et à ses aptitudes.

En revanche, Wendemi Inès Nikièma, titulaire d’un Bac D ambitionnait avant la classe de terminale d’effectuer des études en communication d’entreprise. En se rendant au CIOSPB, son objectif « c’est de cerner les débouchés après la formation pour ne pas chômer après les études », nous a-t-elle confié. Cette préoccupation, elle avoue avoir trouvé satisfaction après avoir visité le stand de l’ISCOM. 

ISCOM : un institut par excellence orienté vers les métiers du numérique

L’Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) a l’intention de former des futurs journalistes et communicateurs. A la différence des écoles similaires existantes, l’accent sera mis sur l’appropriation des supports et compétences numériques. Les visiteurs du stand de l’ISCOM ont pu appréhender les filières de formation qui leur seront données à la rentrée 2018-2019. Il s’agit de l’option information-communication avec le journalisme numérique, la communication numérique des organisations, la publicité numérique. Quant à l’option informatique, elle propose une spécialisation sur le développement Web.
Les nouveaux bacheliers n’hésitent pas à affluer davantage au stand de l’ISCOM pour s’imprégner des offres de formation.

Toutefois, à l’instar des autres stands, Safiatou Karambiri, l’une des gestionnaires du stand, reconnait que le nombre de visites évolue de façon disparate. Selon l’exposante, « l’affluence dépend des jours. Le premier jour, on a eu près de 100 étudiants qui sont venus chercher des informations. Il y a des jours où on ne reçoit pas plus d’une vingtaine d’étudiants. Aujourd’hui, par exemple, on peut dire que ça va dans la mesure où une cinquantaine d’étudiants ont visité le stand de l’ISCOM ».

Cependant, s’il est un bémol lié à l’orientation des étudiants, c’est leur ignorance sur les débouchés, leurs aptitudes à entreprendre des études universitaires en rapport avec le Bac obtenu. Pour Safiatou Karambiri, « Après le Bac, il y a beaucoup d’étudiants qui ne savent toujours pas ce qu’ils veulent faire ». Selon elle, la meilleure manière d’orienter les bacheliers réside dans l’accompagnement avant l’examen en initiant des conférences, des expositions pour que les étudiants puissent connaître à l’avance les filières répondant au mieux à leur profil. Justement, les actions de l’association QG Jeune, présente au CIOSPB dans le cadre de cette semaine de l’orientation s’inscrivent dans cette dynamique qui sous-tend que l’étudiant doit être au diapason de l’information avant et après l’examen du Bac.

Le QG des jeunes : allier musique et conseils

En franchissant le seuil du portail du CIOSPB, ce sont des sonorités musicales qui agrémentent le parcours des visiteurs. Cette initiative porte la griffe de l’association « QG des jeunes ». Selon Ousmane Sawadogo, membre de ladite association, QG Jeune est une plateforme d’information qui a pour objectif, entre autres, la sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents.

Au-delà de cette mission, l’association exploite à bon escient ce cadre pour non seulement assurer l’animation musicale, mais aussi présenter son application. Laquelle application est mise à la disposition des écoles supérieures. D’après M. Sawadaogo, en téléchargeant l’application, « les universités et instituts pourront faire des annonces sur les différentes filières de formation. Quant aux étudiants, ils apercevront des opportunités d’embauche et des stages ».

De la visite des stands aux prestations de services en format numérique, ce sont autant d’activités servies aux nouveaux bacheliers durant cette troisième édition de la Semaine nationale de l’information et de l’orientation qui refermera ses portes le 28 juillet 2018.

Eric OUEDRAOGO
www.iscom-bf.net

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