L’éducation aux médias et au numérique est un ensemble de connaissances et de compétences qui visent à permettre aux individus de comprendre, d’analyser et d’utiliser les médias et les outils numériques de manière critique et créative. Il est donc question par cette formation, de donner les moyens à ces élèves de comprendre le fonctionnement et les enjeux des médias et des outils numériques, de développer leur esprit critique face aux informations qu’ils reçoivent et/ou qu’ils produisent, de maîtriser leur identité numérique et de respecter les droits et les devoirs liés à l’usage du numérique. « Les Fake news symbolisent aujourd’hui tout ce qui est manipulation de l’information, la mauvaise utilisation de l’information. L’éducation aux médias vient comme une réponse à ces dérives pour apprendre au citoyen à comprendre le fonctionnement des médias et des plateformes numériques. Et à bien utiliser l’information et les outils numériques », explique le président de l’association, le Dr Cyriaque Paré.

Durant ces trois jours, les apprenants seront initiés au Mobil Journalism (MoJo), aux techniques de collecte et de traitement de l’information, et à la gestion des réseaux sociaux (Facebook, YouTube, Instagram). Ils auront également l’opportunité de participer à des ateliers pratiques pour développer leurs compétences en matière de production de contenu numérique.

L’ABPEMIN, à travers son Président, est convaincue que l’éducation aux médias et au numérique est essentielle pour permettre aux jeunes de prendre des décisions éclairées dans un monde de plus en plus complexe et connecté. En offrant ces formations aux élèves, l’association espère contribuer à la promotion d’une culture médiatique responsable et éthique dans la société burkinabè.

L’Association prévoit d’étendre cette initiative à d’autres établissements secondaires les prochaines, dans le but de toucher un plus grand nombre de jeunes et de contribuer à la promotion de l’éducation aux médias et au numérique au Burkina Faso.

Ce projet n’aurait pas été possible sans le soutien et l’accompagnement de partenaires à l’instar de l’Ambassade de France au Burkina, du Ministère en charge de l’Education nationale et de celui en charge de la communication.

Yann Désiré Ouédraogo

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