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Le samedi 23 mars 2019 s’est tenue au Complexe scolaire de la Sainte Famille de Pissy, la deuxième édition de la journée des grandes écoles et instituts. A cette journée, ont pris part des écoles et instituts de Ouagadougou dont l’Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM).
Promouvoir les grandes écoles et instituts, permettre aux élèves de mieux se situer sur l’orientation qu’ils aimeraient donner à leurs études après le BAC mais aussi donner l’occasion aux parents d’être plus rassurés quant à l’avenir de leurs enfants, tels étaient, entre autres, les objectifs de la deuxième édition de la journée des grandes écoles et des instituts, organisée par le Complexe Scolaire la Sainte Famille. C’était le samedi 23 mars 2019 au sein même de l’école. Cette seconde édition a vu la participation d’instituts supérieurs de la place.
C’est fort d’une équipe de quatre membres que l’ISCOM a pris ses quartiers dans le stand qui lui a été réservé. Ainsi, dès 10 heures du matin, tout était fin prêt pour l’accueil et le renseignement des différents visiteurs.
C’est par petits groupes que parents, professeurs et surtout élèves prenaient d’assaut le stand de l’ISCOM. Tous plus intrigués les uns que les autres sur ce nouvel institut qui fait son entrée dans l’univers de l’éducation et de la formation supérieure de notre pays. Encore une nouvelle école ? Qu’apporte-t-elle de nouveau ? A quoi rime leur affaire de numérique ? Autant de préoccupations que les élèves se chuchotaient. C’est donc avec calme, sérieux et une éloquence bien taillée pour l’occasion que l’équipe ISCOM a pu apporter à toutes les questions des réponses satisfaisantes.
« A l’ISCOM, nous vous apprenons un métier »
Le numérique est depuis quelques années en pleine expansion dans notre pays. ‘’Faire une mise à jour’’ de notre manière d’entreprendre, de communiquer mais surtout de former est impérative si nous ne voulons pas être en marge des progrès du numérique. Intervenant dans tous les domaines d’activité, le numérique est entrain de révolutionner les habitudes de nos populations. C’est dire que ‘’demain’’, l’on assistera à la disparition de certains métiers et bien entendu à la naissance d’autres. Ainsi, afin de permettre à notre jeunesse d’être à la hauteur des différents défis auxquels ils feront face dans le futur, l’ISCOM a senti le besoin d’offrir des formations de qualité dans les métiers du numérique qui sont les clés de l’avenir.
L’ensemble des visiteurs a pu ainsi être renseigné, l’espace de quelques minutes, sur les différentes filières de formation qu’offre l’institut tout en recevant les informations sur les grandes perspectives d’emploi du domaine du numérique dans notre pays.
Les élèves ont pu aussi avoir le témoignage de deux étudiants en journalisme numérique de l’ISCOM qui leur ont montré tout ce qu’il avait appris depuis le début de l’année académique 2018-2019. Convaincus et rassurés par l’ISCOM, certains élèves n’ont pas caché leur enthousiasme de savoir qu’après leurs BAC, ils pourront s’inscrire dans un institut dans lequel ils ne recevront pas seulement une formation théorique mais ils apprendront tous les rudiments de leurs futurs métiers. Certains d’entre eux se sont même essayés à l’exercice de faire connaitre l’ISCOM à leurs collègues fraichement arrivés au stand.
« Que faites-vous si concentrés sur vos smartphones ? », « Nous travaillons »
Durant la visite certains élèves étaient intrigués de voir Laurentine KONCOBO, et Blaise KI, tous deux étudiants en 1re année de journalisme numérique à l’ISCOM, utiliser de façon récurrente leur téléphone portable. Ainsi, l’une d’entre elle a donc lancé « Que faites-vous si concentrés sur vos smartphones ? » A cette question nos étudiants ont répondu « Nous travaillons », avant de montrer aux élèves l’objet de leur travail. Pour l’un c’était un article qu’il rédigeait et pour l’autre un montage vidéo de l’activité qu’elle s’activait à terminer pour apporter la preuve qu’ils pratiquent autant qu’ils font de la théorie dans leur institut. Nos visiteurs du jour étaient émerveillés de voir que le smartphone qu’ils utilisent de manière anodine, d’autres jeunes comme eux en font leur outil de travail.
« C’est bien que votre institut ait pensé à ceux de la série A »
Dès l’ouverture du stand, nous avons reçu le frère Bazame Jean-Jacques, enseignant au Complexe scolaire la Sainte Famille. Ce dernier s’est dit très heureux de voir qu’il y a un institut qui n’ait pas mis en marge ses modules de formation la série littéraire. Etant enseignant, il se dit souvent très peiné de voir bon nombre de ces élèves de la série A notamment être inquiet quant à leurs études supérieures, car à les en croire très peu sont les formations qui s’offrent à eux. Amenant ainsi certains à regretter même le fait d’avoir opté pour la série A. « Je suis rassuré et heureux de savoir qu’il existe des instituts comme le vôtre dans notre pays. J’ai des élèves qui se disent inquiets quant à leur avenir car faisant une série littéraire, ils n’entrevoient pas une large perspective de formation et donc d’emploi. La faute à certains préjugés sociaux mais aussi à la pression parentale » s’est-il exprimé.
Le frère Bazame a de ce fait demander à ce qu’une rencontre avec ses élèves en série littéraire soit organisée afin de lever le doute sur leurs différentes appréhensions mais aussi de leur montrer qu’ils ont autant d’intérêts que leurs camarades de la série scientifique. « J’ai une fois accompagné des élèves de la série scientifique dans un institut de formation supérieur qui leur était entièrement dédié. A notre retour au lycée, les élèves de la série A se sont sentis lésés » a laissé entendre le frère Bazame.
C’est autour de 17 heures qu’a pris fin, cette journée dédiée aux grandes écoles et instituts de notre pays. Rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine.
Yann Désiré Ouédraogo www.iscom-bf.net
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