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Burkina Faso : Iscom, une nouvelle école orientée vers les métiers du numérique

À la différence des autres écoles offrant déjà des enseignements en information et communication, l’Institut supérieur de la communication et du multimédia (Iscom) met l’accent sur l’appropriation des supports et le développement de compétences numériques.

L’Institut supérieur de la communication et du multimédia (Iscom) a ouvert ses portes à Ouagadougou en cette rentrée académique 2018-2019 sur initiative de Cyriaque Paré, enseignant-chercheur en journalisme numérique et fondateur du premier journal burkinabè en ligne, lefaso.net. Il forme des journalistes, des communicants et publicitaires numériques ainsi que des développeurs web.

Un double défi

L’ambition du fondateur est de doter les étudiants d’une bonne maîtrise des outils et compétences répondant aux exigences de la numérisation de leurs secteurs d’activités. D’autre part, l’école vise à leur permettre de s’approprier les nouveaux formats de production et de diffusion de l’information et de la communication numériques. Elle propose des licences dans quatre domaines à choisir en troisième année : journalisme numérique, communication numérique des organisations, création publicitaire numérique et développement web. Les trois premiers parcours accueillent les titulaires du baccalauréat A, D, G ou de licence en sciences sociales. Le dernier reçoit les titulaires de Bac C, D, E, F ou de licence en mathématiques. Pour l’instant, les diplômes qui seront délivrés ne sont pas reconnus par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames), le label qualité en Afrique francophone. La raison est simple : le processus de reconnaissance commence à la troisième promotion pour tout nouvel établissement.

NOUS VOULONS VENDRE DES CONNAISSANCES ET NON DES DIPLÔMES. »

Échanges avec des professionnels

Les cours se déroulent en présentiel et mélangent théorie et pratique. Dans le volet pratique, l’Iscom projette d’ouvrir une web télévision, une web radio et de créer des cadres d’échanges avec des professionnels. Il est possible de s’inscrire en ligne pour ceux qui le veulent, mais les cours ne sont pas dispensés en ligne pour le moment. « Un certain nombre d’écueils font que nous ne voulons pas faire de l’enseignement à distance pour le moment. Beaucoup de personnes sont intéressées par nos diplôme. Mais bien souvent elles veulent surtout avoir un diplôme et non apprendre. Nous voulons vendre des connaissances et non des diplômes », relève Cyriaque Paré.

Des effectifs limités pour un accompagnement efficace

Chaque année, Iscom va recruter vingt étudiants pour le tronc commun (journalisme, communication et publicité) et vingt étudiants en informatique. Cet effectif « assez maîtrisable », selon le fondateur, vise à « accompagner efficacement chaque étudiant ». Pour cette année, il compte dix inscrits, tous de la filière information-communication. L’admission est conditionnée par un dépôt de dossier et un entretien de motivation. Les frais de formation sont de 480 000 francs CFA (environ 730 euros) pour la première année de licence, 530 000 pour la deuxième et 650 000 pour la troisième.

DES PARTENARIATS SONT EN TRAIN D’ÊTRE NOUÉS AVEC L’ÉCOLE SUPÉRIEUR DE JOURNALISME DE LILLE (ESJ LILLE) ET L’UNIVERSITÉ BORDEAUX-MONTAIGNE.

Partenaire de Lille et Bordeaux-Montaigne

Des partenariats sont en train d’être noués avec l’École supérieur de journalisme de Lille (ESJ Lille) et l’Université Bordeaux-Montaigne. Avec Lille, l’Iscom veut donner une formation de qualité aux étudiants qui voudraient poursuivre en master de journalisme. L’objectif avec Bordeaux-Montaigne, réputée en matière de recherches en sciences de l’information et de la communication, est d’offrir des facilités à ceux qui souhaiteraient poursuivre dans la recherche académique.

Nombreux débouchés

Côté professionnel, les débouchés sont multiples. En journalisme, les étudiants peuvent avoir accès aux différentes fonctions du métier de journaliste (rédaction papier, rédaction web, blog…). En communication, les débouchés principaux concernent les postes de chargé de communication, relations publiques, community manager, content manager ou d’attaché de presse. En publicité, il s’agit des métiers du web-marketing, chargé de marketing, création publicitaire, conception-rédaction, média-planning, responsable marketing digital, chef de publicité ou infographiste. Enfin, la filière informatique peut déboucher sur les métiers de webmaster, graphiste web, web-designer, infographiste, concepteur multimédia, développeur mobile ou data miner.

Source : https://www.jeuneafrique.com/emploi-formation/657439/burkina-faso-iscom-une-nouvelle-ecole-orientee-vers-les-metiers-du-numerique/




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