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Nous a rendu visite : Césaire Pooda, un pionnier du journalisme et de la communication au Burkina, de passage à ISCOM

L’Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) a reçu la visite de Césaire POODA. C’était le jeudi 10 janvier 2019 au sein même de l’institut.
Journaliste de formation, Césaire POODA est actuellement, en charge de la communication et du plaidoyer au bureau Afrique de l’IPPF (International Planned Parenthood Federation), la fédération internationale pour la planification familiale dont le siège est à Nairobi au Kenya. Ville dans laquelle notre visiteur du jour vit depuis de longues années. Présent dans les locaux de l’ISCOM pour une visite de courtoisie, Césaire POODA a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions.

Quel est l’objet de votre présence ce matin à l’ISCOM  ?

Ma présence ce matin à ISCOM revêt deux aspects. Le premier, je tenais à saluer mon ami, le Dr Cyriaque PARE, avec qui j’ai eu à travailler avant de m’en aller pour Nairobi, où je vis et travaille depuis un certain nombre d’années. Le second aspect est que je voulais également voir et visiter l’ISCOM dont le Dr Cyriaque PARE m’avait fait part du projet de création. Après avoir vu cela, je dois dire que je ne suis pas surpris de ce qu’il a déjà réalisé car, il croit fortement en ce qu’il fait. Je tiens donc à lui adresser toutes mes félicitations et tous mes encouragements car, cette école est le fruit de sa propre expérience et de l’évolution du métier de journalisme.
Je suis sûr que lorsque je reviendrai dans les prochaines années, je trouverai l’ISCOM encore plus grand.

Que pensez-vous de l’initiative ISCOM ?

Cyriaque PARE et Césaire Pooda

Comme je l’ai souligné, c’est sur la base de sa propre expérience de journaliste et de l’évolution de ce métier qu’il a voulu apporter un souffle à la formation en créant cet institut. C’est donc une initiative salutaire que j’encourage fortement et à laquelle je souhaite bon vent.

Quel aperçu faites-vous de l’évolution du métier de journalisme au Burkina Faso ?

C’est le jour et la nuit. Lorsque nous commencions, il n’y avait que la presse d’Etat et l’Observateur Paalga qui était en son temps la seule presse privée.

Aujourd’hui, il y a un foisonnement qui regorge du bon, du moins bon, et du mauvais et cela doit impérativement être encadré. Je pense ainsi que la ligne incarnée par le Dr Cyriaque PARE est la voix du salut pour impacter durablement et professionnellement le métier de journaliste au Burkina Faso.
Une formation de qualité est essentielle car, nombreuses sont les personnes qui s’intéressenr à cette profession, pour se faire, il leur faudrait certains cadres de formations adaptés aux exigences du métier de journalisme.

Un conseil à l’endroit de ceux qui aimerait embrasser ce métier ?

L’humilité, l’humilité et l’humilité. C’est une profession dans laquelle vos écrits ou vos productions sont destinés au public. Il va sans dire que votre œuvre peut être aimée, moins aimée ou pas du tout. Il faut alors prendre les retours avec beaucoup d’humilité.
Il faut également avoir et garder la tête sur les épaules. Du fait d’être exposés, certains se laissent aller à certaines facilités. Il faudrait donc savoir raison garder car lorsqu’on monte vite sur ses chevaux, on peut connaitre des dérives.
C’est une profession qui fait évoluer et lorsqu’on veut évoluer, lorsqu’on veut aller loin, il faut être humble. Et donc mon conseil à l’endroit de la génération future, est de s’armer de beaucoup d’humilité car, le journalisme est un métier qui se prend et s’exerce avec humilité.

Un dernier mot à l’ISCOM ?

Je lui souhaite d’indiquer le chemin. Le numérique est de nos jours incontournable. Je lui souhaite tous mes meilleurs vœux pour les années à venir.

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